Charlie Brown est incurable. Mais doit-on guérir de son enfance ? Quelle est cette étrange familiarité qui nous envahit lorsqu'on feuillette des ouvrages de Charles M. Schulz ? Les enfants de cette série sont tous notre enfance : qui comme Linus n'a pas eu besoin de sa couverture et envie de sucer son pouce ? Qui n'a pas promis qu'il allait laisser tomber son objet transitionnel, le reprenant avec soumission ultérieurement ? Qui ne s'est pas caché comme lui sous sa couverture par peur du monde environnant, qui n'a pas eu une soeur redoutable qui essaie de lui gâcher la vie ? Préface de Marcel Rufo.
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